Rapport de délégation

Conseil d’administration du 12 janvier 2016

Nadia Lafrenière et Samuel Cossette

 

À toutes les étudiantes, tous les étudiants de l’UQAM.

 

Le CA du 12 janvier dernier portait uniquement sur le plan stratégique 2015-2019 de l’UQAM. La réunion était dédiée à son adoption (qui était surtout une formalité), mais les membres du CA pouvaient émettre leurs commentaires sur le texte.

 

Le recteur a lancé le bal en nous expliquant le processus ayant mené au plan stratégique. Bien que sa production soit une obligation gouvernementale, le recteur nous a détaillé la consultation qui avait eu lieu durant les trois dernières années à l’UQAM : des focus groups, un wiki sur le site du rectorat, une tournée des facultés et des unités académiques, etc.

 

Le plan stratégique, disponible sur notre site web, est divisé en quatre axes : un sur les questions académiques (qui parle pourtant bien peu d’académique), un sur la gouvernance, un sur l’UQAM comme milieu de vie et, finalement, un chapitre sur les relations extérieures de l’UQAM.

 

Les principales critiques que nous avions préparées ont été mentionnées par les professeur-e-s et chargé de cours. Ainsi, ceux-ci et celle-ci se sont exprimé-e-s sur la langue de bois trop présente dans le document et le très peu d’espace laissé à l’enseignement et la recherche, au profit de la gouvernance, qui prenait énormément de place et était présentée comme une fin. Bien entendu, leurs critiques ont aussi porté sur la question du financement qui est en filigrane du document : la direction semble en effet capituler devant les compressions et souhaite s’orienter vers un plus grand financement privé – recherche contractuelle, philanthropie, etc. Les professeur-e-s ont aussi insisté sur le rôle trop grand des facultés, qui semblent remplacer les unités de base départementale dans le document.

 

Le contraste entre les membres internes et les membres externes (à l’exception de Lise Bissonnette) était manifeste. Alors que les un-e-s s’inquiétaient d’enjeux liés à l’enseignement ou à la recherche, les autres énonçaient leurs préoccupations quant à l’absence d’indicateurs précis, la timidité des ambitions philanthropiques de l’Université ou encore l’omission de l’enjeu de la notoriété de l’UQAM.

 

Au final, la réunion s’est terminée par un vote sur l’adoption du plan stratégique. Tout le monde a voté en sa faveur, à l’exception du chargé de cours, qui s’est abstenu. Nous n’avons toujours pas droit de vote.