Information et évènements

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Accès 24h
État de la situation

Depuis la fin de la session d’hiver 2015, les nouvelles politiques en matière d’accès à l’université hors des heures normales d’ouverture de l’UQAM posent de nombreux problèmes à une partie significative de la communauté étudiante.

Les désagréments occasionnés par le retrait des accès 24h vont au-delà de l’impossibilité nouvelle, pour les exécutant.e.s des associations et des groupes, d’accéder à leurs locaux et donc à leur matériel, une fois passée l’heure normale de fermeture de l’UQAM (heure qui, lors de la session d’hiver 2015, a varié de façon arbitraire, d’une journée à l’autre). Effectivement, l’ensemble des étudiant.e.s de l’UQAM ont perdu la possibilité d’accéder à des salles d’étude, à des locaux informatiques ouverts 24h, à des laboratoires contenant du matériel coûteux et inaccessible, a fortiori la nuit, à l’extérieur des murs de l’UQAM (ce qui s’applique particulièrement à des étudiant.e.s en sciences de la nature, en communications et en arts); quant aux étudiant.e.s des cycles supérieurs, ils et elles ont perdu l’accès à leurs bureaux.

Les autorisations ponctuelles sont par ailleurs très complexes à obtenir; même lorsqu’elles sont accordées, des problèmes de communication entre différents services (Services à la vie étudiante, Service de la prévention et de la sécurité, agences de sécurité privées) les rendent souvent caduques. La gestion de l’ensemble des demandes d’accès apparaît laborieuse, complexe et inefficace, surtout dans la mesure où l’accès 24h aux locaux n’entraîne pas de conséquences fâcheuses; on a pu constater plus d’une fois que la lumière du jour ne semble pas empêcher que l’ensemble des actions d’éclats dans l’UQAM se produisent durant les heures ouvrables.

L’ensemble des étudiant.e.s payant des cotisations (soit l’immense majorité des étudiant.e.s de l’UQAM) sont par ailleurs dans le droit d’obtenir, de façon satisfaisante, les services pour lesquels ils et elles paient. L’accès aux locaux associatifs hors des heures ouvrables permet aux exécutant.e.s, dont la majorité sont inscrit.e.s à temps plein à l’université, occupent un emploi, et ont diverses autres responsabilités, d’accomplir l’ensemble des tâches qui leur incombent, et dont dépend le fonctionnement normal de l’association dont ils ou elles font partie.

Plusieurs problématiques ont aussi été causées par ces nouvelles politiques au niveau du cheminement académique des étudiant.e.s. Effectivement, plusieurs d’entre eux et elles doivent parfois travailler à des heures atypiques dans le cadre de recherches et leurs multiples engagements les forcent parfois à travailler tard ou tôt le matin. Certaines recherches de terrain ont, par exemple, été retardées à cause de l’impossibilité à accéder aux locaux très tôt le matin. De plus, l’accès restreint aux équipements spécialisés de l’université entrave le cheminement professionnel des étudiant.e.s qui peuvent chercher à montrer leur portfolio, participer à des concours et réaliser des projets en lien avec leur domaine d’étude.

 

Nos revendications

Considérant que les étudiant.e.s faisant partie d’un exécutif ont souvent des horaires atypiques et souvent des tâches pressantes à accomplir nécessitant du matériel confiné à l’intérieur de leurs locaux;

Considérant que la privation d’accès aux locaux associatifs entrave l’exercice des responsabilités de type syndical des exécutant.e.s;

Considérant qu’en tant que membres d’une association de type syndical à laquelle ils et elles versent des cotisations, les étudiant.e.s ont le droit de recevoir des services complets et de qualité;

Considérant que la privation d’accès aux locaux de ces associations menace la livraison de ces services;

Considérant que les horaires atypiques d’un grand nombre d’étudiant.e.s ne leur permettent pas d’avoir accès, durant les heures normales d’ouverture, à du matériel rare et coûteux appartenant à l’UQAM;

Considérant que la nuit offre à beaucoup d’étudiant.e.s chercheur.e.s les moments les plus propices pour travailler à leur bureau, compte tenu de leurs emplois ou de leurs situations familiales;

 

Considérant qu’un grand nombre d’étudiant.e.s ont des horaires atypiques ne leur permettant par de faire usage de l’équipement et des installations de l’UQAM durant ses heures d’ouverture et des conditions financières ne leur permettant pas de se procurer du tel matériel pour leur usage personnel;

Considérant qu’il est arbitraire et injustifié que s’applique un double standard en ce qui concerne l’application des politiques de l’UQAM (certains groupes et programmes ont conservé des accès 24h);

Considérant que les accès 24h existaient depuis de nombreuses années sans être problématiques;

 

Que l’accès 24h en tout temps aux membres des conseils exécutifs des associations et des groupes étudiants soit officialisé;

Que soient à nouveau accordés les accès 24h selon les mêmes paramètres qui prévalaient jusqu’au printemps 2015;

Que la gestion des accès 24h soit encadrée (par une politique) ne laissant plus place à l’arbitraire.

Politique disciplinaire
État de la situation

En décembre 2015, l’UQAM a adopté de façon confidentielle une politique disciplinaire. Aucune consultation n’avait été menée, bien que cette politique touche évidemment directement les étudiantes et les étudiants. De plus, les critiques adressées au processus disciplinaire de l’UQAM lors du printemps 2015, où des lacunes avaient été clairement repérées, n’ont aucunement été prises en compte dans la mise en place de cette politique. Le Conseil d’administration a catégoriquement refusé que cette politique passe, minimalement, par le Comité de la vie étudiante (CVE).

Que se passe-t-il en ce moment?

Suite à l’adoption forcée de la politique, nous avons proposé un projet de modification pour améliorer cette dernière dans l’intérêt des étudiantes et étudiants. Ce projet de modification devait prendre le cheminement traditionnel pour les politiques de l’UQAM, soit le Comité de la vie étudiante puis le CA. Toutefois, depuis près de 5 mois, la direction refuse catégoriquement de mettre à l’ordre du jour du CVE les modifications proposées, puisque cela ferait en sorte que le CA devrait obligatoirement se pencher sur la question une deuxième fois. Face à cette insulte, les associations étudiantes facultaires boycottent depuis le début 2016 le CVE, jusqu’à ce que le document soit mis à l’ordre du jour comme il se doit.

Vous pouvez consulter la politique ici.

 

 

Revue de presse